Se préparer à sortir semble être un souvenir oublié depuis longtemps. Établir une routine beauté, se maquiller et choisir la tenue parfaite qui ne manquera pas d’impressionner les autres – cela fait un moment que la beauté n’a pas pris une telle nature performative. Malgré cela, beaucoup d’entre nous ont trouvé que nos régimes de beauté étaient plus importants que jamais cette année, et la beauté est devenue un outil d’autonomisation.
Partir de zéro
Cette année, nous avons dû faire avec. Beaucoup de gens ont trouvé cela difficile, surtout au début de la pandémie lorsque les salons, les coiffeurs et autres maisons sacrées de beauté ont fermé leurs portes pour la première fois. Après un certain temps, cependant, beaucoup d’entre nous se sont penchés sur cette nouvelle façon de faire les choses ; les coupes de cheveux verrouillées ont régné en maître – après avoir analysé les données de recherche Google, nous pouvons voir que les recherches sur “comment se couper les cheveux” ont explosé fin mars – et les gens en ont profité pour devenir des experts en manucure à domicile. Ce changement de dépendance envers les autres pour nos besoins de beauté a apporté avec lui un certain sentiment d’autonomisation. Le verrouillage a également été un moment idéal pour mélanger votre routine beauté et essayer quelque chose d’un peu différent.
Imperfections ? Ils nous rendent uniques
De plus, le confinement nous a aidés à réaliser que tout le monde est différent et que nous ne devons pas simplement essayer d’accepter nos imperfections, nous devons les célébrer. Plus facile à dire qu’à faire, bien sûr, mais le confinement a donné aux gens du monde entier l’occasion de faire une pause dans le maquillage et de s’habituer à se sentir bien dans leur peau. Instagrammatrice mode et beauté, @mynameisbekki l’a bien dit dans un post récent, lorsqu’elle a déclaré :
“De nos jours, se maquiller est devenu une étape de soins personnels, savourée pour les jours où j’ai besoin d’un coup de pouce de motivation lors d’une autre matinée de travail à domicile. Cependant, j’ai appris à aimer ma peau avec et sans produit – face à face avec toutes mes bosses, imperfections et taches pour que le monde (ok, collègues sur Zoom) puisse les voir.
Il a peut-être fallu une pandémie mondiale, mais en tant que société, nous apprenons à être plus détendus sur les normes de beauté et à ne pas être trop durs avec nous-mêmes. Grâce à cela, de nombreuses personnes apprennent non seulement à accepter leurs défauts, mais en viennent à les aimer. Comme Bekki, les gens du monde entier embrassent le monde de la beauté à travers une nouvelle lentille, une lentille qui permet aux gens d’expérimenter le maquillage et la beauté, de trouver ce qui fonctionne pour eux et de s’engager dans des pratiques de beauté non pas parce que cela paraîtra bien aux autres, mais parce que cela se sentir bien pour eux-mêmes.
Trouver la pleine conscience dans la beauté
Pour beaucoup, la beauté est devenue bien plus qu’une simple apparence. La routine en matière de soins de la peau, de maquillage, de soins capillaires et même de choix d’une tenue pour la journée à venir peut, pour beaucoup, devenir une forme de pleine conscience. Au cours d’une année où à peu près tout ce que nous considérons comme “normal” a été bouleversé, la routine stable de la beauté a été incroyablement ancrée pour beaucoup. Cela s’applique à la fois aux anciennes routines de beauté et aux nouvelles – le confort peut être trouvé en effectuant vos routines de beauté régulières à la même heure chaque jour, tandis que l’autonomisation et le plaisir peuvent être trouvés en essayant quelque chose de nouveau. Pour beaucoup, les routines de beauté offrent un élément de maîtrise de soi et peuvent faire une énorme différence dans la façon dont elles se préparent mentalement pour la journée à venir.
Le dermatologue et psychiatre Evan Rieder, MD, déclare : “Je pense que les routines de beauté et de soins de la peau sont une forme de pleine conscience pour beaucoup d’entre nous et nous donnent l’expérience d’entrer en contact avec le moment.” Il poursuit en expliquant que: «Une grande partie de ce que nous faisons a été perdue à cause de la pandémie, donc l’auto-fiabilité de la beauté, bien que née de la nécessité, nous donne un sentiment de contrôle sur nos vies, un plus grand sens du but, et le pouvoir de savoir que nous sommes capables de fournir nous-mêmes ces activités de promotion du bien-être. Pour les gens du monde entier, cette pleine conscience a été plus nécessaire que jamais en naviguant en 2020.
Alors que notre relation avec la beauté évolue vers quelque chose de plus stimulant et sain, il est passionnant d’imaginer ce que le monde post-pandémique apportera. J’espère que nous pourrons faire avancer ces leçons d’autonomisation et d’acceptation de soi, nous sentir suffisamment à l’aise dans notre peau pour sortir dans le monde sans maquillage ou choisir le bikini de créateur que nous voulons vraiment porter, pas celui que nous pensons que nous devrions porter pour les autres. L’autonomisation, la positivité et l’amour de soi sont les principaux sentiments que nous devrions retirer de notre relation avec la beauté pendant la pandémie.
